ÉBOULIS

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Éboulis

Nom masculin

Pluriel : éboulis

Étymologie : dérivé du verb ébouler.

1. Action d’ébouler ou de s’ébouler ; chute de ce qui s’éboule.

Synonyme : éboulement, démolition, écroulement

Antonyme : consolidation, stabilisation, affermissement

Équivalents approximatifs : crumbling, en anglais ; crollo, en italien ; ruina, desmoronamiento, en espagnol.

« La maison d’Auguste », finit-il par dire, avec un geste de la main qui indiquait des éboulis de terre. Émile Zola (Rome)

2. Ce qui est éboulé ; accumulation des pierres, de terre, etc,, éboulées.

Équivalents approximatifs : crumblings, en anglais ; detriti, macerie, en italien ; escombros, en espagnol.

Synonyme : démolitions ; ruine

Les ice-fields ne sont, à vrai dire, qu’une agglomération de morceaux de glace irrégulièrement ajustés, d’éboulis que le froid maintient dans les positions les plus bizarres. Jules Verne (Hector Servadac)

La descente fut rude. L’automne avait multiplié les éboulis et les fissures. Ils s’aidèrent de la hache et du harpon. J.-H. Rosny Aîné (La Guerre du Feu)

Au-delà, le paysage avait changé. Plus de sentiers, d’arbres ni de pâturages. Des pentes mornes dénudées, de grands éboulis de roche qu’il escaladait sur les genoux de peur de tomber. Alphonse Daudet (Tartarin de Tarascon)

La pierre tomba en travers de l’escalier, et fut aussitôt recouverte par un éboulis de terre et de cailloux qui rendait le passage sinon impraticable du moins difficile. Maurice Leblanc (L’île aux Trente Cercueils)

Les cavernes ne manquaient pas à l’intérieur de ces falaises, grottes profondes, sèches, obscures, d’orifice resserré, dont l’intérieur n’était ni balayé par les rafales ni inondé par la houle, même aux redoutables époques de l’équinoxe. On y accédait en traversant des raidillons pierreux, des éboulis de rocs que les gros flux dérangeaient parfois. Jules Verne (Le Phare du Bout du Monde)